VIMANAS
le Vaima-nika-sa-stra
qui fut dicté en France au 20ème siècle et qui
prétend être la transcription d'un ancien travail préservé
dans l'archive akashic. Ce document donne une description élaborée
des vimanas des deux catégories. le taila-yantra,
une roue tirée par des boeufs autour d'une piste circulaire pour
moudre les graines et extraire leur huile ; Les érudits modernes tendent à considérer les travaux de Philostratus comme de fiction, mais cela démontre que certaines personnes de l'époque Romaine faisaient circuler des histoires à propos d'armes inhabituelles de feu ou de vent en Inde. Dans d'anciennes épopées comme le Mahabharata, il existe de nombreuses références à des armes de vent remarquables telles que le vayavya-astra et des armes de feu telles que le sataghni. En general, les armes décrites dans des travaux plus anciens tendent à être plus puissantes et remarquables que celles décrites dans des travaux plus récents. Certains attribuent cela à la fantastique imagination des auteurs anciens ou à leurs rédacteurs modernes. Mais cela pourrait également être expliqué par une perte progressive de la connaissance à mesure que la civilisation Indienne fut affaiblie par la corruption et successivement envahie par des forces étrangères. Il a été avancé que les pistolets, canons, et d'autres armes à feu étaient connue dans l'Inde ancienne et que la connaissance déclina progressivement et disparut complètement au début de l'ère Chrétienne. Ceci est discuté en détails dans un livre de Gustav Opperts. Robots et autres automates Les robots constituent une autre catégorie de machines remarquables. Il existe de nombreux récits séculaires dans la littérature sanskrit décrivant un yantra-purusa, ou homme-machine, qui peut se comporter exactement comme un être humain. Un exemple en est une histoire dans le Bhaisajya-vastu boudhiste, dans laquelle un peintre arrive dans le pays de Yavana et visite le foyer d'un yantracarya, ou professeur d'ingéniérie mécanique. Là il rencontre une fille-machine qui lave ses pieds et semble humaine, jusqu'à ce qu'il découvre qu'elle ne peut pas parler. Des robots fantastiques de cette sorte apparaissent souvent dans les histoires de fictions destinées au divertissement, et ont ainsi le même statut que les robots de la science-fiction moderne. Cependant, il existe de nombreus'es descriptions d'automates assez crédibles qui furent effectivement construits et utilisés dans les palais de rois fortunés. Ceux-ci incluent : des oiseaux chantant et dansant, un éléphant dansant, des chronomètres élaborés avec des figures d'ivores animées et un instrument astronomique montrant le mouvement des planètes. La conception de ces automates est semblable à celle des automates qui furent populaires en Europe au 18ème siècle. Voici une description extraite du Samararigana-sutradha-ra du 12ème siècle : Des figures
mâles et femelles sont conçues pour divers types de services
automatiques. Chaque partie de ces figures est faite et ajustée
séparément, avec des trous et des chevilles, afin que
cuisses, yeux, nuque, main, poignet, avant-bras et doigts puissent agir
en fonction des besoins. Le matériau utilisé est principalement
du bois, mais une couche de cuir est donnée pour compléter
l'impression d'un être humain. Les mouvements sont gérés
par le systèmes de poles, chevilles et chaines attachées
à des baguettes contrôlant chaque membre. Regarder dans
un mirroir, jouer à la lutte et tendre la main pour toucher,
donner un pot, arroser de l'eau et faire obéissance sont les
actes effectués par ces figures. Le Seigneur
Suprême se trouve dans le coeur de chacun, O Arjuna, et guide
l'errance de toutes les entités vivantes, qui sont assises comme
sur une machine (yantra) faite de l'énergie matérielle.
Avions Dans la 9ème des 10 centuries, Buddhasvamin écrit une version du Brhat-kathd, une impressionnante collection d'histoire populaires. Buddhasvamin parle des véhicules aériens comme des dkdsa-yantras, ou machine-du-ciel, et les attribue aux Yavanas, un nom souvent utilisé pour désigner les étrangers barbares. Il très courant pour les machines volantes et les yantras en général d'être attribués aux Yavanas dans les textes Sanskrit. Certains érudits prennent les Yavanas pour les Grecs, et attribuent les histoires indiennes de machines à une origine grecque. Par exemple, Penzer pense que le philosophe Grec Archytas a pu être le "premier inventeur scientifique" d'appareils ressemblant aux yantras indiens, et note que Archytas construisit une sorte de machine volante, consistant en une figure de bois équilibrée par un poids suspendu à une poulie, et mis en mouvement par de l'air caché et enfermé. Il y eu sans nul doute beaucoup d'échanges d'idées dans l'ancien monde, et il est difficile aujourd'hui de savoir avec certitude où une idée particulière fut inventée et à quel point elle fut développée. On sait cependant que des idées relativement bien détaillées à propos de machines volantes ressemblant à des avions étaient connues dans l'Inde médiévale. Le Samardngana-sutradhdra de Bhoja indique que le principal matériau du corps d'une machine volante est le bois léger, ou laghu-ddru. L'appareil a la forme d'un grand oiseau avec une aile de chaque côté. La force motrice est fournie par une chambre à feu avec du mercure placé au-dessus d'une flamme. La puissance générée par le mercure chauffé, combinée au battement des ailes avec un pilote à l'intérieur, amène la machine à vol dans les airs. L'appareil étant équipé d'un moteur, on peut penser que le battement des ailes avait pour but de contrôler la direction du vol plutôt que de fournir la puissance motrice. Je suggèrerai que les vimanas décrits par Bhoja sont semblables à des avions conventionnels. Ainsi ils sont fait de matériaux ordinaires comme le bois, ont des ailes, et volent comme des oiseaux. Raghavan suggère que le moteur à mercure avait pour but d'être une source d'énergie mécanique pour la battement des ailes comme pour un vol d'oiseau. Il appuie cela en notant que Roger Bacon décrivit une machine volante dans laquelle une sorte de moteur en rotation faisait battre des ailes à l'aide de liens mécaniques. Ramachandra Dikshitar, cependant, indique que d'après le Sama-rdngana-sutradhdra, le vimana a deux ailes resplendissantes, et est propulsé par de l'air. Cela suggère qu'une sorte de propulsion à réaction était utilisée. Cependant ces vimanas avaient bien une énergie, et il semble probable qu'ils se basaient sur une sorte de méthode conventionnelle mécanique qui extrayait de l'énergie de la combustion de carburant et l'utilisait pour produire un flux d'air au-dessus des ailes. Les vimanas mentionnés dans le Samardrigana-sutradhdra furent-ils réellement construits, ou étaient-ils seulement des produits de l'imagination ? Je ne sais pas. Cependant, les descriptions élaborées de yantras trouvées dans les texts médiévaux indiens suggèrent que de nombreuses machines sophistiquées furent construites en Inde il y a bien longtemps. Si une technologie mécanique sophistiquée était connue dans des temps reculés, alors il est fort possible que des sortes d'avions aient aussi été construites. Il est intéressant que le texte astronomique Sanskrit intitulé Surya-siddhdnta mentionne un moteur à mercure utilisé pour fournir un mouvement rotatif à un gola-yantra, un modèle mécanique du système planétaire. Cela suggère qu'au moins une sorte de moteur à mercure était utilisée pour produire une énergie de rotation. Le texte indique également que la conception du moteur à mercure doit être gardée secrète. Il était une pratique standard en Inde ancienne que le savoir technique soit transmis d'un professeur à un disciple de confiance. Une conséquence malheureuse de cela est que la connaissance tendit à se perdre à chaque fois que les traditions orales dépendant des professeurs et des disciplines étaient brisées. Il est donc très possible que de nombreux arts et sciences connues dans les anciens temps aient été perdus pour nous, pratiquement sans trace. D'autres travaux de Sanskrit se réferrant à des machines volantes sont listées dans lun livre de Dileep Kanjilal. Il s'agit de : le Yukti-kalpataru de Bhoja (12ème siècle après J.-C.) ; le Mayamatam attribué à Maya Dfinava mais datant probablement du 12ème siècle aprèst J.-C. ; le Kathdsaritsdgara (10ème siècle avant J.-C.); la littérature Avaddna (premiers 3 siècles A.D.); le Raghuvamsam et Abhijndna-sakuntalam de Kalidasa (1er siècle avant J.-C.); le Abhimdraka de Bhasa (2ème siècle avant J.-C.); et mes Jdtakas (3ème siècle avant J.-C.). Des dates sont souvent approximatives, et le matériau des différents travaux est souvent extrait de travaux et de traditions plus anciennes. Le Vaimaniko-Sastra
Il semble clair que les illustrations dans le Vaimanika-sastra sont contaminées par les éléments du 20ème siècle de l'inconscient du médium. Cependant les passages que je viens de citer contiennent une majorité d'éléments non propres au 20ème siècle, et cela est exprimé en termes de mots et idées Védiques. Cela peut être largement le produit de l'imagination de Subbaraya Sastry appliquée à sa connaissance Védique étendue, ou cela peut être un rendu raisonnablement honnête d'un ancien texte Védique préservé comme un motif étherique. La seule façon de tirer cela au clair est d'obtenir d'autres textes Sanskrit obscurs et de voir s'ils confirment ou non certains des éléments du Vaimanika-sastra. Des confirmations répétées indiqueront pour le moins que Subbaraya Sastry présentait les éléments d'une tradition authentique, et des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour voir si ou non cette tradition reposait sur des faits réels. Pour l'instant, nous devrions rester ouvert à de multiples interpretations possibles des éléments du Vaimanika-sastra. Vimanas
dans la littérature Védique Pour certains, ces éléments sont sans valeur parce qu'ils semblent fantastiques et mythologiques. Ainsi l'ufologue indien Kanishk Nathan rejetta les textes des vieilles religions Hindoues parce qu'elles attribuent des exploits exagérés aux dieux. Il les considéra comme de la simple poésie dans laquelle un écrivain qui ne rapport pas des événements réels peut laisser aller son imagination partout où elle souhaiter le mener. Il note également que ces textes appartiennent à une ère pré-scientificque, et par conséquent, Etant donné la connaissance Culturelle, technologique et scientifique de cette période historique, un écrivain peut, tout en appréciant les généralités et évitant les détails, créer des inventions et des combinaisons que n'existent pas en réalité. On peut répondre qu'il n'a pas été établi que les anciens écrivains s'adonnaient simplement à l'imagination poétique, sans égard pour les faits. Il y a un préjudice moderne au fait que tout personne ayant des intérêts spirituels est non-scientifique, et que tout ce qu'il écrit doit être imaginaire. Ce point de vue est censé tant que l'ensemble des données observables tendent à soutenir un modèle de monde mécanistique excluant les vielles idées religieuses comme autant d'illusions exposées. Mais si nous examinons avec attention le phénomène ovni, nous trouvons un grande masse d'observations empiriques qui contredisent complètement notre confortable vision mécanistique du monde. Il est intéressant de noter que ces éléments anormaux, allant de configurations de vols physiquement impossibles à des êtres flottant à travers les murs, correspondent assez naturellement à la cosmologie à orientation spirituelle des anciens textes védiques. Il est donc intéressant de considérer que les rédacteurs de ces textes auraient pu présenter une description criante de la réalité telle qu'ils l'ont vécue, plutôt qu'un simple laisser-aller à une imagination effrênée. Vimanas
d'usage général Dans cette section, je donnerai une série d'examples, montrant comment les vimanas figurent comme les éléments de nombreuses histoires différentes de ces textes. Chaque exemple est extrait du milieu d'une plus grande histoire, et il n'est pas possible de présenter ces histoires entièrement dans ce livre. Mon objectif est de montrer que les vimanas sont fréquemment mentionés dans les Purdnas et le Mahabharata. Apparemment, ils étaient aussi courants pour les gens de l'ancienne culture védique que les avions le sont aujourd'hui. Dans le premier récit, Krisna tue un serpent semblable à un python qui essayait d'avaler son père, le roi Nanda. Par action de Krisna, l'âme du serpent fut transferée dans un nouveau corps d'un type possédé par des êtres célestres nommés Vidyadharas. Cette âme posséda un tel cors céleste avant être placée dans le corps d'un serpent, et Krisna lui demanda pourquoi il avait dégradé à une forme de serpent : Le serpent répondit : Je suis
le Vidyadhara bien connu nommé Sudarsana. J'étais très
opulent et beau, et j'avais l'habitude d'errer librement dans toutes
les directions dans pour avion. Une fois je vis certains sages laids
de la lignée de Angira Muni. Fier de ma beauté, je les
ridiculisai, et à cause de mon péché ils me firent
prendre cette forme inférieure. La prochaine histoire est similaire. Krisna libéra l'âme du roi J Nrga de son emprisonnement dans le corps d'un lézard et lui donna un corps céleste. Lorsque le moment vint pour le roi de partir, un vimana d'un autre monde vint pour le chercher : Ayant ainsi
parlé, Maharaja Nrga se promena autour du Seigneur Krisna et
fit toucher sa couronne sur les pieds du Seigneur. Autorisé à
partir, le Roi Nrga embarqua alors un magnifique avion céleste
alors que tout le monde présent le regardait. J'ai entendu
que Visvavasu, le grand Gandharva, son esprit stupéfié
par l'amour fou, tomba de son avion après avoir vu votre fille
jouant avec une balle sur le toit du palais, car elle était effectivement
belle avec sa cheville tintante et ses yeux faisait des va-et-vient.
Après que Kardama Muni eut épousé Devahuti, il décida à un certain moment de l'emmener faire le tour de l'univers. Pour ce faire, il dévoilà une demeure aérienne (appelée, comme d'habitude, vimana) qui fut abondamment équipée comme un palais d'agrément. Ici le sage Maitreya relate l'histoire de cette demeure à son disciple Vidura : Maitreya continua : O Vidura, cherchant à combler sa femme adorée, le sage Kardama exerça son pouvoir yogique et produisit instantanément une demeure aérienne qui pouvait voyager selon son gré. Elle avait une structure merveilleuse, ornée de toutes sortes de joyaux, parée de colonnes de pierres précieuses, et capable de rendre tout ce que l'on pouvait désirer. Il était équipé de toute sorte de fourniture et d'abondance, qui tendait à augmenter au fil du temps... Avec le meilleur choix de rubis dans ses murs de diamants, on aurait dit qu'il possédait des yeux. Il était garni de magnifiques voûtes et de grandes et précieuses portes d'or. Ici et là dans ce palais étaient des multitudes de cygnes et pigeons vivants, ainsi que des cygnes et pigeons artificiels semblant si vivants que les véritables cygnes s'élevaient au-dessus d'eux encore et encore, les considérant comme des oiseaux vivant comme eux. Ainsi que palais vibrait aux sons de ces oiseaux. Le château
avait des niveaux de loisirs, des chambres de repos, des chambres à
coucher et des cours intérieures et extérieures conçues
pour le confort. Tout cela causé l'étonnement du sage
lui-même. Au cours des années, de nombreuses analogies ont été utilisées pour décrire l'univers. Ainsi les Aristotéliciens comparaient l'univers à un organisme vivant, et les premiers philosophes mechanistiques le comparaient à une gigantesque horloge. Pour comprendre la conception védique de l'univers, l'idée moderne d'un ordinateur avec un système d'exploitation multi-niveaux est utile. Sur le disque dur d'un tel ordinateur se trouvent des programmes qui peuvent être mis en action en tapant les mots code appropriés. Lorsqu'un mot code est tapé, le programme correspondant sera exécuté dans l'ordinateur si l'utilisateur de l'ordinateur a le statut adéquat. S'il ne l'a pas, alors pour lui le mot code n'est qu'un nom sans utilité. Typiquement, le statut de l'utilisateur est déterminé par le mot de passe lorsqu'il commence à utiliser l'ordinateur. Différents utilisateurs auront des mots de passe indiquant différents niveaux de statut. Au-dessus de tous les utilisateur est une personne nommé (dans le système d'exploitation Unix) le super-utilisateur, qui a le contrôle total de l'ensemble des programmes du système. Cette personne est souvent responsable de la création de l'ensemble du système en chargeant diverses portions de logiciel dans l'ordinateur. Dans la conception védique, l'univers à une organisation similaire. Le super-utilisateur correspond à l'Etre Suprême, qui According to the Vedic conception, the universe has a similar organization. The superuser corresponds to the Supreme Being, qui manifeste l'ensemble du système universel. Au sein de ce système se trouve une hiérarchie d'êtres vivants ayant différents statuts. Un être au niveau humain ordinaire possède de nombreux pouvoirs remarquables, tel le pouvoir de parler, et un être à un niveau supérieur, tel que Kardama Muni, peut manifester des pouvoirs encore plus grands. Lorsque nous grandissons en utilisant un certain pouvoir, nous tendons à le prendre comme acquis, et lorsque nous manquons totalement d'un pouvoir, nous tendons à le regarder comme impossible ou mythologique. Mais l'ensemble des pouvoirs y compris le pouvoir d'appeler des palais volants, sont simplement des programmes construits dans le système universel par le super-utilisateur. Le parallèle entre la conception védique de l'univers et un ordinateur peut être rendu plus explicite en introduisant le coneption d'un système de réalité virtuelle. Il est possible de créer un monde artificiel par calcul sur ordinateur et d'équiper des participants humains avec des interfaces sensorielles leur donnant l'impression de pénétrer dans ce monde. Par exemple, un participant disposera de petits écrans TV placés face à ses yeux lui permettant de voir de la position avantageuse des yeux virtuels d'un corps virtuel au sein du monde artificiel. De la même manière, il pourrait être équipé de capteurs de toucher lui permettant de sentir les objets virtuels tenus dans les mains virtuelles de ce corps. Des capteurs scrutant les contractions musculaires ou ses impulsions nerveuses pourront être utilisés pour diriger le mouvement du corps virtuel. De nombreuses personnes peuvent pénétrer simultanément dans un monde virtuel de cette manière, et peuvent interagir avec d'autres à travers leurs corps virtuels, même si leurs corps réels peuvent être très éloignés. En fonction de leur statut, tel qu'il est reconnu par l'ordinateur du super-utilisateur, les différents corps virtuels peuvent avoir différents pouvoirs, et certains de ces pouvoirs peuvent être invoqué en by prononçant des mots-codes, ou mantras. Un système très évolué de réalité virtuelle offre une métaphore de l'univers védique de maya, ou illusion, dans lequel les âmes conscientes s'identifient faussement entre elles avec des corps matériels. Bien sûr, la métaphore ne devrait pas être prise en compte littéralement. L'univers ne fonctionne en fait pas comme un ordinateur numérique. En fait, il s'agit plutôt d'un système d'énergies en interactions qui, d'après la conception védique, possède des caractéristiques et une organisation réminiscente de certains systèmes informatiques réalisés par l'homme. Retournant à l'histoire de Kardama Muni, nous voyons qu'après avoir acquis sont merveilleux palais volant, il commence voyager vers différentes planètes avec sa femme : Satisfait par sa femme, il appréciait cette demeure aérienne pas seulement sur le Mount Meru mais dans différents jardins connus comme Vaisrambhaka, Surasana, Nandana, Puspabhadraka, et Caitrarathya, et par le lac de Manasa-sarovara. Il voyagea
de cette manière à travers les différentes planètes,
comme l'air passait incontrôlé dans toutes les directions.
Se déplaçant par air dans cette grande et splendide demeure
aérienne, qui pouvait voler selon sa volonté, il surpassait
même les demi-dieux. L'idée d'invoquer des programmes universels figure dans une autre histoire impliquant un vimana. Il semble qu'il existe une sorte d'armure mystique nommée Narayana-kavaca, appelée en invoquant les noms de l'Etre Suprême (Narayana est un nom du Suprême, et kavaca signifie armure.) Une fois, un brahmana nommé Kausika utilisa cette armure et abandonna par la suite son corps physique. Encore plus tard, le roi Gandharva king, Citraratha, découvrit certaines interférences étranges avec son vimana alors qu'il passait au-dessus des restes du corps de Kausika : Entouré de nombreuses et belles femmes, Citraratha, le Roi de Gandharvaloka, passait une fois dans son avion au-dessus du corps du brahmana à l'endroit où le brahmana était mort. Citraratha
fut soudain forcé de tomber du ciel tête la première
avec son avion. Frappé de stupeur, il reçut l'ordre de
grands sages nommés Valakhilyas de jeter les os du brahmana dans
la rivière proche de Sarasvat. Il dût faire cela et se
baigner dans la rivière avant de retourner à sa propre
demeure. Pour cette
bataille le commandant en chef le plus célèbre, Maharaja
Bali, fils de Virocana, était assis dans un merveilleux avion
nommé Vaihayasa. O Roi, ce bel avion décoré avait
été réalisé par le démon Maya et
fut équippé avec des armes pour tous types de combat.
Il était inconcevable et indescriptible. En fait, il était
parfois visible et parfois non. Assis dans cet avion sous une belle
ombrelle protectrice et éventé par le meilleur des camaras,
Maharaja Bali, entouré de ses capitaines et commandants, apparut
simplement comme la Lune se levant au soir, illuminant toutes les directions.
O jamais-né,
O celui à gorge bleue, pas seulement ma famille mais aussi d'autres
femmes, habillées de beaux vêtements et parées d'ornements,
s'y rendent avec leurs maris et amis. Regarde juste comment leurs groupes
d'avions blancs ont rendu le ciel entier si beau. Le Mahabharata contient également cette idée de cités volantes autonomes qui voyagent indéfiniment dans l'espace. Dans cette section et les deux suivantes, j'en donnerai quelques exemples. Le premier est la cité volante de Hiranyapura. Elle fut observée flottant dans l'espace par Arjuna alors qu'il voyageait dans les régions célestes après avoir after vaincu les Nivatakavacas lors d'une grande bataille. Arjuna était accompagnée dans son voyage céleste par un Deva nommé Matali, et il l'interrogea à propos de la cité. Matali répondit : Il y avait
une fois une femme Daitya nommé Puloma et un grand Asuri Kalaka,
qui observa d'extrêmes austérités pendant un millier
d'années des Dieux. A la fin de leurs mortifications le Dieu
auto-existant leur accorda une faveur. Ils choisirent comme voeu que
leur progéniture puisse ne souffrir que peu, Indra des rois,
et soit inviolable par les Dieux, les Raksasas et les Serpents. Cette
adorable cité volante, avec la splendeur des beaux travaux, empilée
avec toutes les pierres précieuses et impénétrable
même aux Immortels, les bandes de Yaksas et Gandharvas, et les
Serpents, les Asuras, et les RakSasas, remplie de tous les désirs
et de toutes les vertues, libérée du chagrin et de la
maladie, fut créée pour les Kalakeyas par Brahma, O meilleur
de s Bharatas. Les Immortels évitèrent cette cité
céleste parcourant le ciel, héro, qui est peuplée
par Pauloma et les Kalakeya Asuras. Cette grande cité est nommée
Hiranyapura, la Cité d'Or. Grâce ses pouvoirs supérieurs, Brahma permet aux Paulomas et aux Kalakeyas d'avoir une cité volante qui ne peut être attaquée par divers groupes d'êtres de l'univers, dont les Devas. Cependant, il laisse ouverte une faille pour les Devas en déclarant que la cité volante pourrait être attaquée avec succès par un être humain. Arjuna était mi-humain, mi-Deva. Sa mère était une terrienne, et son père était Indra, le roi des Devas. Indra avait équippé Arjuna avec des armes célestes dans le simple but de vaincre les ennemis des Devas qui avaient obtenus des bénédictions protectrices de Brahma qui ne s'appliquaient pas aux humains. Ainsi Arjuna décida qu'une partie de sa mission était d'attaquer Hiranyapura. Ceci est le récit de Arjuna de ce qu'il arriva de son attaque initiale : Lorsque
les Daityas furent en train d'être massacrés ils prirent
à nouveau leur cité et, utilisant leur Danava magiquement,
volèrent dans le ciel, la cité et le reste. Je les arretai
avec une puissante volée de flèches, et bloquant leur
route je stoppais les Daityas dans leur course. Mais en raison du voeu
qui leur avait été accordé, les Daityas maintenirent
facilement leur cité céleste, divinement éclatante
et aérienne, qui pouvait bouger selon leur gré. Maintenant
elle pouvait aler sous le sol, puis stationner dans le ciel, aller en
diagonale en vitesse, ou s'enfouir dans l'océan. J'attaquais
la cité mobile, qui rassemblait Amaravati, avec de nombreuses
sortes de missiles, souverain des hommes. Alors je soumis la cité
et les Daityas à une masse de flèches, qui furent accélérés
par des missiles divins. Endommagée par le fer, les flèches
envoyées droit que j'avais envoyées, la cité d'Asura
tomba rompue sur la terre, O roi. Les Asuras, frappée de mes
traits de fer rapides comme l'éclair, tourna dans tous les sens,
O roi, poussée par le Temps. Matali descendit rapidement sur
terre, et dans une chute précipitée, sur notre chariot
divinement brillant. La splendide
salle céleste de Sakra, qu'il gagna par ses exploits, fut construite
par lui-même, Kaurava, avec la resplendissance du feu. Elle est
large d'une centaine de ligues et longue de 150, aérienne, se
déplaçant librement, et haute de 5 ligues. Dissipant le
vieil âge, la douleur, et la fatigue, libre de toute maladie,
bonne, belle, remplie de chambres et de sièges, adorable et embellie
d'arbres célestes est la salle où, O Partha, le seigneur
des Dieuds siège avec Saci.... Cette belle
salle, qui peut se déplacer à volonté, n'est jamais
encombrée. Visvakarma la construisit après avoir longtemps
accumulé le pouvoir des austérités, et elle est
lumineuse comme si elle était enflammée de son propre
fait, Bharata. Y vont les ascètes d'austérités
terrifiantes, de bons serments et de mots vrais, qui sont tranquiles,
ont le renoncement, sont victorieux, purifiés par leurs actes
sacrés, et occupant tous des corps brillants et des robes immaculées;
...et ainsi vont de grands fougueux Gandharvas et les hôtes des
Apsaras par centaines... Une centaine de centaine de milliers de personnes
honnêtes et sages y sont présentes sous une forme corporelle
sur le seigneur des créatures. Ces derniers sont des fonctionnaires dotés de pouvoirs mystiques leur permettant de réguler le processus de transmigration des âmes. Yama est le seigneur védique de la mort, qui supervise le processus de transmigration. Un autre point curieux de la salle de Yama est qu'elle n'est jamais encombrée, quel que soit le nombre de personnes différentes qui puissent y entrer. Cela suggère qu'à l'intérieur l'espace de la salle de Yama est transformé d'une manière qui dépasse notre expérience ordinaire. Il existe des siddhis védiques nommés mahima et anima qui permettent à un objet d'étendre ou de contracter grandement leur taille, tout en conservant leurs proportions et structure interne. La salle communautaire de Brahma fournit un autre example remarquable de transformations de l'espace semblant incompréhensible d'un point de vue ordinaire. Dans ce casn le grand sage Narada Muni visite la salle de Brahma et s'apperçoit qu'il ne peut correctement en décrire la structure architecturale : C'est pourquoi
le seigneur Soleil béni et puissant me prit et se rendit à
la salle parfaite de Brahma, qui ne connait pas la fatigue. Il n'est
pas possible de la décrire telle qu'elle est réellement,
roi du peuple, car d'un instant à l'autre elle a une autre apparence
indescriptible. Je ne connais ni sa taille ni sa structure, Bharata,
et je n'ai jamais vu une telle beauté auparavant. Cette salle
est très comfortable, roi, ni trop froid ni trop chaude; lorsque
l'on y pénètre, on n'a plus fait, ni soif, ni fatigue.
C'est comme si elle était faite de nombreuses formes différentes,
toutes très colorées et lumineuses. Aucun pilier ne la
supporte. Elle est éternelle et ne connait aucune pourriture.
Elle est auto-lumineuse plus encore que la lune ou le soleil et le feu
de crête; sur le rayon du toi de paradis elle brille comme pour
allumer le soleil. Dedans siège le seigneur béni, O roi,
le grand-père des mondes qui, seul, crée sans cesse les
mondes de sa divine magie. Le Seigneur Rama engagea un être nommé Hanuman, qui appartenait à une race intelligente semblable aux singes, pour trouver Slta et lui ramener. Bien que né sur terre dans une société primitive, Hanuman était le fils du dieu du vent Vayu, et était ainsi équippé de pouvoirs mystiques qui furent utiles pour sa recherche. Au cours de sa recherche de Slta, il vit la demeure aérienne de Ravana, qui stationnait au-dessus de sa ville capitale : Ce fils héroïque du dieu-Vent vit au milieu de ce quart résidentiel la grande demeure-véhicule aérienne nommée Puspakavimana, décorée de perles et de diamants, et dotée de fenêtres artistiques faites d'or rafiné. Comme construite par Visvakarma lui-même, personne ne pouvait juger de sa puissance ni de l'effet de sa destruction. Elle était construite dans le but d'être supérieure à toutes les constructions semblables. Elle flottait dans atmosphère sans soutien. Elle avait la capacité d'aller n'importe où. Elle restait dans le ciel comme un jalon sur le chemin du soleil... C'était le résultat final du grand processus obtenu par les austérités. Elle pouvait voler dans toute direction que l'on voulait. Elle avait des chambres d'une beauté remarquable. Tout en elle était symétrique et unique. Connaissant les intentions du maître, elle pouvait aller n'importe où à grande vitesse sans être obstruée par quiconque le vent y compris... Elle avait des tours d'un grand travail artistique. Elle avait des flèches et des dômes comme les pics de montagnes. Elle était immaculée comme la lune d'automne. Elle était occupée par des RakSasas parcourant le ciel de grandes proportions dont le visage brillait de par leurs boucles d'oreilles brillantes. Elle était agréable à regarder comme la saison du printemps et les bouquets de fleurs alors épanouis. Elle avait aussi pour la protéger de nombreux élémentaux aux yeux ronds et profonds capables de mouvements très rapides. Hanuman,
le fils du dieu-Vent, vit au milieu de l'édifice aérien
une construction très spacieuse. Ce bâtiment, de la moitié
d'un yojana en largueur et de un yojana en longueur, ayant divers étages,
était la résidence du roi des RakSasas... Visvakarma construisit
dans la région céleste ce Puspakavimana, ou demeure-véhicule
aérien de forme attractive, qui pouvait aller n'importe où
et pouvait augmenter le désir naturel de ses occupants. Kuvera
par le pouvoir des austérités obtint de Brahma cette demeure
aérienne qui fut entièrement décorée de
gemmes, et qui reçut l'hommage des résidents de l'ensemble
des trois mondes. C'est en triomphant de Kuvera que Ravana, le roi des
Raksasas, en prit possession. Et les
chevaux et chariots volants ? La réponse à cette objection est qu'il existe en fait des récits de chariots volants tirés par des chevaux, mais que ces histoires ne sont pas forcément absurdes. Pour bien les comprendre, il est nécessaire de remplir les divers détails les placeront dans le contexte de l'ensemble de l'imagerie du monde védique. Lorsqu'on les considére de cette manière, les chariots tirés par des chevaux comme les vimanas auto-alimentés deviennent cohérents. J'essaierai de fournir les détails nécessaires en faisant référence à un certain nombre d'histoires du Mahabharata au sujet du héros de Pandava, Arjuna. Dans la première histoire, Arjuna voyage à travers l'espace dans un chariot litéral tiré par des chevaux. Cette description contient nombre de caractéristiques importantes, dont le voyage à travers l'espace sur une sorte de route : Et sur ce chariot divin, semblable au soleil, marchant à merveille, l'avisé descendant Kuru vola joyeusement vers le haut. Alors qu'il devenait invisible pour les mortels qui marchaient sur terre, il vit de merveilleux chariots aériens par milliers. Aucun soleil, ni lune, ni feu ne brillait là, mais ils brillaient d'une lumière propre acquise par leurs mérites. Ces lumières qui sont vues comme les étoiles ressemblent à des flammes d'huile en raison de la distance, mais elles sont très grandes. Le Pandava le vit brillantes et belles, brillant de leur propres foyers avec un feu à eux. Elles sont les prophètes royaux parfaits, les héros abattus à la guerre, qui, ayant gagné le paradis de par leurs austérités, se rassemblent par centaines de groupes. Ainsi des milliers de Gandharvas avec une lueur semblable à celle du soleil ou du feu, et des Guhyakas et prophètes et les hôtes des Apsaras. Regardant
ces mondes auto-lumineux, Phalguna, étonné, interrogea
Matali d'une manière amicale, et l'autre lui dit, "Ceux-ci
sont des hommes d'actes saints, enflammés de leurs propres foyers,
que vous voyez, mon seigneur, semblables aux étoiles depuis la
terre ici-bas." Alors il vit restant au portail l'éléphant
blanc victorieux, doté de quatre défenses, s'élevant
comme le Kailasa pointu. Conduisant sur la route des Siddhas, ce plus
excellent Kuru Pandava brilla en avant comme le vieux et grand roi Mandhatar.
Le prince à l'oeil de lotus passa par les mondes des rois, puis
regarda Amaravatl, la cité de Indra. Dans cette région, Arjuna vit que les étoiles étaient des mondes auto-lumineux, et qu'elles étaient les foyers des Gandharvas, des Guhyakas, et d'autres, dont les hommes d'actes saints qui furent promus au paradis. Les étoiles elles-mêmes sont décrites comme des chariots aériens dans ce passage, et il s'agit clairement d'une description poétique. Ils sont également dépeintes comme des personnes, ce qui réfère aux personnes prédominantes qui vivent dessus. Le point suivant à noter est que Arjuna conduisait sur la route des Siddhas, et que cette route allait par delà les mondes des rois à la cité de Indra. Par la suite, cette route est décrite comme la route des étoiles et le chemin des dieux. Ainsi il semble que le chariot d'Arjuna voyageait sur une sorte de route à travers l'espace. Le Vishnu Purana nous éclaire sur la route effectivement suivie par Arjuna. Il indique que le Chemin des Dieux (devayana) se trouve au Nord de l'orbite du Soleil (l'écliptique), le Nord de Nagavlthl (les naksatras Asvinl, Bharanl, et Krttika), et le Sud des étoiles des 7 ris. Asvim et Bharam sont des constellations de Aries, au Nord de l'écliptique, et Krttika est la constellation adjacente dans le Taureau connue comme celle des Pleiades. Asvim, Bharam, et Krttika appartiennent à un groupe de 28 constellations nommé nak$atras en Sanskrit, et les astérismes ou maisons lunaires. Les 7 ris sont les étoiles de la Grande Louche dans la Grande Ourse. A partir de cette information, on peut former se faire une idée générale du Chemin des Dieux comme une route s'étendant de par les étoiles de l'hémisphère céleste du Nord. Une autre route céleste importante est le Chemin des Pitas (ou pitryana). D'après le Vishnu Purana, cette route se trouve au Nord de l'étoile Agastya, et au Sud de Ajavlthl (les trois nak$atras Mula, Purvasadha et Uttarasadha), en dehors du chemin de Vaisvanara. La zones des Pitas, ou Pitrloka, est décrite dans la littérature védique comme le quartier général de Yama, le Deva qui inflige des punitions aux êtres humains pécheurs et dont la maison communautaire aérienne est décrite ci-dessus. Cette zone, le long des planètes de l'enfer, est décrite dans le Bhagavata Purana comme se trouvant dans la partie Sud de l'univers, au Sud de Bhumandala, le système planétaire de la terre. Les nak$atras Mula, Purvasadha, et UttaraSadha correspondent aux parties des constellations du Scorpion et du Sagittaire, et on pense que Agastya est l'étoile de l'hémisphère Sud nommée Canopée. Ainsi à partir de la description du Visnu Purana on peut avoir une idée de la localisation de Pitrloka et de la route y menant en terme de repères célestes familiers. De telles routes célestes impliquent de grandes distances, et si elles traversent l'espace, alors survient le problème du manque d'atmosphère respirable. Quelle sorte de chevaux pourrait suivre de telles routes ? On peut répondre à cette question en re-citant une histoire du Mahabharata dans laquelle Arjuna reçoit une bénédiction du Gandharva nommé Citraratha. Bien que Citraratha posséda une vimana, il est ici concerné par les chevaux : O meilleur des hommes, je voudrais maintenant offrir à chacun de vous 5 frères une centaine de chevaux du type de ceux élevés par les Gandharvas. Les montures des dieux et des Gandharvas exsudent une fragrance céleste, et ils se déplaçent à la vitesse de la pensée. Même lorsque leur énergie est dépensée, ils ne diminuent pas leur vitesse... Ces chevaux
Gandharva changent de couleur à volonté et volent à
la vitesse qu'ils désirent. Et par votre seul désir, ils
apparaissent à vous, prêt à servir. En fait, ces
chevaux honorent toujours vos souhaits. Le fait qu'un corps humain grossier puisse être transporté sur une telle route peut être compris en terme des siddhis mystiques nommés prapti et mano java. L'idée de base est que les lois subtiles incluent et remplaçent les lois grossières. La matière grossière obéissant aux lois physiques grossières familières obéit aussi aux lois subtiles. Mais les mêmes lois subtiles peuvent être appliquées pour amener la matière grossière à agir de manière à violer les loirs ordinaires de la physique. Considérons maintenant le chariot d'Arjuna. Voici une description d'une chariot qu'il utilisa : Le chariot
disposait de tout l'équipement nécessaire. Il ne pouvait
pas être conquis par des dieux ou des démons, et il irradiait
la lumière et réverbait avec un son grondant profond.
Sa beauté captivait les esprits de tous ceux qui l'observaient.
Visvakarma, le seigneur de la conception et de la construction, l'avait
créé par le pouvoir de ses austérités, et
sa forme, comme celle du soleil, ne pouvait être précisément
discernée. Si ceci est vrai, on peut se demander pourquoi les Devas et d'autres êtres liés s'embêteraient avec des véhicules tirés par des chevaux alors que des vimanas pouvant se déplacer selon leur gré sont disponibles. D'après le Mahabharata dans son ensemble, la réponse est que ces êtres utilisent les chevaux parce qu'ils les aiment. Ils utilisent une architecture volante lorsqu'elle répond à leurs besoins, mais ont aussi une passion pour les activités équestres. De la même manières, ils disposent d'armes puissantes, comme le brahmastra, basé sur l'énergie radiante, mais ont aussi des règles élaborées gouvernant le combat main à main avec des macis. L'impression générale est que les Devas et les Upadevas accentuent la vie et les prouesses personnelles par rapport aux machines. Avec les routes célestes védiques semblent définir un chemin à travers l'espace qu'une personne peut emprunter sur ses jambes. Ces êtres qui utilisent de tels chemins disposent de pouvoirs qui leur permettent de passer à travers les murs, ainsi que de transporter des corps humains à travers les murs. La route céleste védique est également un chemin à travers l'espace sur lequel on peut marcher. Les chevaux et chariots qui se déplacent dessus ont des propriétés mystiques, et les chevaux peuvent apparaître et disparaître à volonté. Un être humain comme Arjuna peut aussi être transporté le long de cette route. Le point où l'analogie d'une route céleste à un chemin de rayon de lumière se brise est que la route céleste relève d'une échelle cosmique et semble être relativement permanente, alors que le rayon de lumière est petit et est déployé lorsque nécessaire. Il apparaît, assez curieusement, que les chemins célestes mentionnés dans la littérature védique soient des rayons de lumière d'une nature particulière. Ainsi le Bhagavata Purana donne la description suivante des voyages d'un mystique le long du Chemin de Dieux : O Roi,
lorsqu'un tel mystique passe au-dessus de la Voie Lactée par
le Susumna illuminé pour rejoindre la plus haute planète,
Brahmaloka, il se rend d'abord à Vaisvanara, la planète
de la divinité du feu, où il est complètement nettoyé
de toutes contaminations, puis continue ensuite à aller plus
haut, au cercle de gisumara, pour rejoindre Seigneur Hari, la Personalité
de la Divinité. |